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T'as tes Tongs ?

World famous as "Got your flip flop ?" Quebecoise famous as " T'as-tu tes gougounes ?"

Aurevoir la grosse durian (qui pue)

On tente des trucs sur le blog comme vous voyez... nuit d'insomnie... Marie s'est même réveillée avant le muezzin call, c'est dire ! Hôtel tout vide, lumière grésillante du néon des toilettes-salle de bain sordides mais grande quiétude.

Jour 2. Tout a commencé tard hier. heure de lever 11 heures - le décalage horaoire puise encore dans nos énergies. On marche beaucoup pour éviter de se faire arnaquer par les conducteurs de tuk-tuk, de jouer sa vie dans le traffic et pour sortir des sentiers touristiques. On a été gâté !

On a repris l'exploration là où on l'avait laissée hier : la place Fatahillah. Direction la mer : on longe le canal (qui pue) jusqu'au port et son marché au poisson séché (qui pue +). Nous traversons des décharges où les chats côtoient les indo qui trient les déchets juste à côté des cabanes à une poutre de l'effondrement. Nous nous demandions tous ce que ces deux touristes faisaient là...

Le Quartier Ancol a quelque chose de représentatif de Djarkarta: les taudis succèdent aux batisses de type mégalomane, la pauvreté aux portes des résidences insolemment luxurieuses.. D'un côté de la jetée un cabanon avec karaoké (le plaisir d'entendre cette vedette locale réinterprêter tous les hits des BeeGees avec fougue et passion a entraîné Sébastien sur la piste de danse avec deux indonésiennes sous le charme), de l'autre, les hôtels de luxe. Entre : la plage qui donne pas trop envie et les innombrables loueurs de tours en bateau avec lesquels Séb a mené d'intenses et fructueuses négociations (faisant chuter le prix, en indonésien dans le texte s'il vous plait, de 200.000 à 30.000 roupies!).

Chemin faisant, la glorification prend de l'ampleur : on nous demande de poser avec des enfants terrifiés par ces grands énergumènes. Bon, ils ne sont pas tous terrifiés : on croise quelques bandes qui jouent au tigre avec nous aussi.

retour avec le bus de ville. Attention, ici s'ouvre une brèche dans l'absurde. On fait la queue pour un ticket. Le ticket est gratuit, c'est écrit dessus. Trois mètres plus loin, le ticket nous est repris. Deux métiers : donneur de ticket gratuit et récupérateur de ticket gratuit... des sources d'inspiration ! Ecrasés par la foule, on ne peut prendre le premier bus, mais on est poussé dans le suivant. direction inconnue car nous avons un plan avec 3 noms de rue. Du coup on descend à l'instinct et on marche, à l'instinct et on trouve, à l'instinct ! On devient des pisteurs fous dans la jungle urbaine indonésienne.

Aujourd'hui c'est la reprise des cours pour les écoliers en uniforme. Nous on attend le train de ce soir pour Yojakarta.

Pas de photo pour aujourd'hui : non pas que nous avons cessé d'en prendre (et des belles !) mais le site ne coopère pas... On se rattrapera ! Et on vous embrasse.

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F
Ben dites donc, ça a l'air vraiment sympa Djakarta...
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C
L'hystérique du bisou, c'était moi ;)
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Des bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus!!!!
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N
coucou a vous, sylvie et mam soiz vous suivent à la trace ou plutot à l'odeur .vous auriez du partir avec de la lavande du jardin en guise de moustache...les odeurs fortes un jour deviendront des odeurs affectives un autre jour...nous vous embrassons les petits fenecs
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F
Vraiment plus claire cette version du blog! <br /> Cela ne m'étonne qu' à moitié que Seb soit le roi du bargane ;)<br /> Vivement les photos (sans les odeurs bien sûr !!)<br /> Bizette
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